MON CARACTÈRE
Esprit embrumé, élément perturbé, difficulté de se trouver. Voila comment fut le départ de cet esprit malin, mais qui tarda à s'affirmer. Sôsuke, né d'une famille modeste de Tokyo, a toujours vécu dans les bas quartiers, lorgnant de loin les richissimes demeures des riches propriétaires japonnais. De cette enfance, naitra l'envie, l'envie et la jalousie de ces étres qui se pense sans cesse supérieur. Mais l'esprit de ce jeune garcon n'en reste pas moins doué d'une intelligence supérieure... Un QI dépassant de loin la moyenne, il y voit la un moyen de parvenir au sommet, une revanche sur la vie?... Possible. Tout du moins, il y croit. Sûr de lui, il reste sans cesse le regard braqué sur son objectif, ne vouant aucun répit tant que ce dernier n'est pas atteint.
Fiére, de sa réussite, de son statut actuel, le jeune homme ne doit rien a personne sauf a lui méme, et de cela il en dégage une certaine suffisance qui peu parfois agacer. Toujours à la recherche de la perfection, il en demande tout autant chez ses étudiants, même si ces derniers peuvent trouver cela agaçant à la longue.
Cultivé, il ne cesse de le faire savoir, non pour écraser son entourage de son savoir culturel, mais plus par envie d'apprendre, gardant des réflexes de professeur... Sans le savoir, il voue une grande passion pour ses petits protégés, quels qu'ils soient, même si certains sont plus délicat à gérer que d'autre.
Mais à coté de ce sage et parfait gentleman, ce cache une ombre tapis dans son esprit fragile, une addiction pour les plaisirs de la chaire qu'il n'arrive que trop peu a contrôler. Aimant les plaisirs quels qu'ils soient, il s'abandonne régulièrement à cette activité, avec toutes personnes attirant son attention, de part son physique, ou son esprit original.
MON HISTOIRE
Tokyo, il y a plus de vingt-trois ans...
La neige... Ce petit élément qui tombe de nulle part, qui se forme en état solide, et meurs en redevenant liquide... Sa couleur blanche pure, laisse rêveur les enfants, les romantiques, mais agace profondément les travailleurs, les commerçants, tous bloqués par le fin tapis qui sévit les routes du pays... Ce mois de Décembre n'est pas épargné, et déjà, les véhicules sont à l'arrêt... Oui déjà, la vie débute mal pour le petit être que porte Miss Aizen, à l'arrière du véhicule de son mari, qui presse sa main sur le klaxon, geste inutile, mais qui semble irréversible chez les gens coincés. Il se tourne vers elle, le regard plein de tendresse... Un sourire, comme pour vouloir la rassurer, mais ce qu'il voit, l'inquiète au plus haut point... Le travail a commencé, et si il n'arrive pas sous peu a l'hôpital, son fils devra naitre ici...
Et quelques heures plus tard, naquit Sôsuke, né a bord d'une Toyota, sur la route 604, menant à l'hôpital central. C'est ainsi que joue la destinée parait il... Une enfance joyeuse, auprès de parents aimants, présents, une éducation fine et correct. Seulement, le regard du jeune homme reste braqué sur les hauteurs de la ville... Pourquoi n'y aurait il pas le droit lui, de vivre avec les grands de ce monde? Pourquoi ses parents, si bons, ne peuvent non plus y accéder ?... Mais la réponse est évidente, les ouvriers, ne peuvent égaler les nobles... Envie de grandeur ? Non pas cela, juste l'égalité des chances, juste prouver qu'un fils d'ouvriers, peut lui aussi être un grand de ce monde, que la destinée n'a rien a voir avec ca...
Ses études se passerons sans aucuns problème, on découvre bien vite la faculté d'apprentissage chez le jeune Sôsuke. Un QI supérieur à 200, il passe les niveaux sans l'ombre d'un nuage... Mais il veut plus.. Accéder à la connaissance. Ses parents, feront alors le sacrifice de toute une vie... Des crédits, des mises en demeures, pour payer les plus hautes études à leurs fils unique, dans la prestigieuse université d'Oxford, Londres. Il y étudie le droit, les arts, les maths, tous ce qui peut s'étudier.. Il obtient bien vite son diplôme, et rejoint son pays natale, pour enfin entrer dans les classes bourgeoise, y faire entrer sa famille, prouver qu'il avait réussi... Mais il se heurte à une barrière qu'il ne pensait pas... La chute de son rang de noble. Il n'y resta qu'un an parmi les hauts de ce monde, un an de pure bonheur, mais qui mena au enfer. Trahi, il dû quitter son luxueux domicile se trouvant dans les hauteurs de la cité pour retourner dans les bas quartiers. Désormais sans emplois, ni argent pour vivre, il se rabaissa au métier le plus dégradant pour un homme de son rang: un homme de plaisir. C'est ainsi qu'il intégra "Le palais du plaisir" mais ne quittant jamais le sommet des maisons de la ville.