Kimiko T. Yasuko
Yes, your highness
Messages : 108 Date d'inscription : 22/08/2010
| Sujet: « CONTEXTE – Il était une fois ... Dim 10 Oct - 20:57 | |
| Le bruit de la pluie. Il résonne doucement dans le Palais, mélodie d'un printemps qui meurt. Dans son lit la vieille femme ouvre les yeux. Au dessus d'elle le visage de Kimiko, sa fille, ou plutôt la fille du Palais. Trouvée devant la porte un mois de septembre il y avait bien des années de cela. La vieille femme n'a plus mal maintenant, mais elle sait que cette paix elle la doit à sa mort prochaine, c'est la dernière fois qu'elle contemple cette enfant qui devra perpétuer son œuvre, ce Palais. Elle l'avait fait construire en 1960 et il devais être le symbole de la domination de la chair sur l'esprit, du plaisir dénué de toutes formes de limites. Mais pendant les presque 50 ans où elle avait régit ce repaire du vice elle avait sentit que quelque chose manquait, un quelque chose qui, elle le sentait maintenant, ne pourrait être apporté que par le jeune fille dont le regard dépourvu d'émotion la fixait. Elle n'avait jamais pus réellement réchauffer le cœur de la demoiselle, mais elle lui avait enseigné son art et cela suffirait. Dans la Palais vaquaient à leurs occupations des dizaines de Geishas, expertes dans toutes les façons possible dans l'Art du Plaisir, et toutes sentirent un frissons parcourir leur échines quand, dans un sourire, les yeux de la vieille femme se fermèrent pour la dernière fois. Avec un soupir Kimiko lâcha la main de la défunte et sortit de la salle. Elle avait du travail.
Un an à passé et la Palais du Plaisir est plus prospère que jamais. Kimiko à fait enrôler des hommes de plaisir, afin d'étendre leur clientèle aux demoiselles et autres homosexuels et en plus des clients habituels des couples viennent s'initier dans les arcanes de la chairs afin de raviver la flamme de leur amour. Un jeu est également apparu, un jeu cruel, la création exclusive de Kimiko. Quand un client marié prends rendez-vous, son épouse (ou compagne, ou compagnon...) est également conviée. Les yeux bandés ils sont livrés au bon soins des employés jusqu'au moment où, au plus fort de l'action, leurs bandeaux leurs sont retirés. Le destin du couple est alors scellé, pour le meilleur ou pour le pire.
Récemment une nouvelle forme de concurrence est apparue. Les prostituées des rues de Tokyo. Indépendantes ou au service d'un Mac elles ne sont certes pas aussi raffinées, classieuses et experte que les Geishas, mais elles sont beaucoup moins chères, ce qui aux yeux de certains compense leur vulgarité. C'est désormais une guerre du plaisirs qui fait rage dans les rues du Kabukichô et nulle ne sait qui des Dames de Compagnie ou des simples putains l'emporteront. | |
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